La CEDEAO est au pied du mur dans ce qu’il est désormais convenu d’appeler le bourbier malien. Elle attend le feu vert de l’ONU qui devrait être obtenu sans problème compte tenu du repositionnement des autorités maliennes, de l’urgence et des intérêts en jeu. Elle attend surtout que l’ONU lui procure, en plus des instruments juridiques, les moyens matériels et financiers qui font cruellement défaut. L’organisation sous régionale qui avait choisi de soigner la maladie sans prendre le temps d’écouter le malade paie depuis six mois le prix de ses nombreuses sorties de route.
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