Les syndicalistes du SDJ (Syndicat démocratique de la justice) affilié à la FDT récidivent. Ainsi, après leur dernier débrayage des 8 et 9 décembre, une nouvelle grève de 72 heures a été organisée, pour protester contre le blocage par le ministère des Finances de la mise en œuvre des décisions prises en ce qui concerne les greffiers. Les syndicalistes du SDJ ne comptent pas en rester là. Une autre grève suivie d’une marche nationale sont prévues les 21, 22 et 23 décembre. Le SDJ demande le déblocage des indemnités des greffiers relevant du Compte spécial, la suppression des basses échelles, la nécessité d’instituer la Fondation « Mohammadia » des œuvres sociales et la révision du statut général des greffiers. Cette situation reflète la marginalisation et le sentiment d’exclusion du personnel de la justice, affirment en substance les syndicalistes du SDJ.
De son côté, le Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESup) observe une grève nationale de 48 heures aujourd’hui et demain, suivie d’un sit-in devant le siège du département de l’Enseignement supérieur, pour réclamer l’amélioration des conditions de travail des fonctionnaires de l’enseignement supérieur, la révision du statut des enseignants-chercheurs dans le cadre de la Fonction publique. Les revendications doivent prendre en considération les nouvelles missions assumées par les enseignants, l’entrée en vigueur de la nouvelle réforme universitaire, ainsi que la régularisation de la situation des professeurs naturalisés qui ont accédé à la Fonction publique sous contrat. Le SNESup demande également la révision du système de promotion et de quota et le règlement des dossiers de promotion de 2006 et une partie des promotions de 2007.